« Ce numéro double (3/4) évoque les ’’dépossédés", les "figures du refus social" – termes qu’explicite l’avant-propos de Philippe Geneste, en opposition aux "sans". La revue donne à entendre et à voir des gueules cassées du prolétariat. Du récit poignant de réalisme de l’Américain Tom Kromer aux dérives du Suédois Harry Martinson en passant par les chansons de Gaston Couté, les poèmes de Bruno K. Oijer ou les récits du franco-allemand Georg K. Glaser, du franco-roumain Panaït Istrati ou de l’Anglais George Orwell, tous dressent le portrait d’un sous-prolétariat qui représente aujourd’hui près d’un tiers de la population. Cette longue promenade dans les textes devrait nous convaincre que, "si l’on ne fait pas le choix d’être vagabond, on peut choisir de le rester parce que l’on refuse les conditions de retour qu’offre la société". »
Veneranda Paladino in Dernières nouvelles d’Alsace, avril 2005
suite« Avec ce numéro 2, la belle revue de bibliothèque Marginales confirme l’originalité et la qualité qui présidaient à la première livraison. Ici, comme le précise Philippe Geneste dans son avant-propos, "il s’agit de plonger dans la réalité de la machinerie éducative, d’aller, dans un premier temps, vers les grandes violences et les petites misères de l’école pour tenter d’en extraire des pistes d’à-venir, de de-venir humain". »
Lucien Seroux in Gavroche, octobre 2003
suite« De belle prestance, cette nouvelle revue-livre à vocation thématique prétend montrer, pour reprendre les termes choisis par Samuel Autexier en avant-propos, "comment l’écriture peut éclairer notre réflexion sur des thèmes de société comme les paysans, l’école, la guerre, l’errance…" et "redonner à la littérature sa place dans la production d’une pensée émancipatrice". »
Arlette Grumo in À contretemps, septembre 2002
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