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Les titres parus

Athélès

» contact :
Héléna et Samuel Autexier
Les Billardes - 04300 Forcalquier
Fax : 0492 730 028
Malle : marginales@free.fr
 

» courrier de Jules Mougin

Bref historique.

  » Ce n'est pas la littérature de facture internationale
  qui possède un intérêt international, mais bien
  des livres qui ont une originalité nationale.
  Tout grand art est, à sa façon, local.

Ivar Lo-Johansson

Née aux confluents des revues Agone et Propos de Campagne,
la collection «Marginales» rassemble une littérature partisane.
Allant par les sentiers vers les maquis du monde,
nous ne nous attarderons pas sur ceux qui n'ont à sonder
que les replis de leur nombril ou qui rendus aveugles
par la forme n'ont à défendre que leur pose esthétique.
Les auteurs que nous publierons témoignent de l'existence
de territoires qui ne sont pas seulement peuplés d'abstractions
et dont les contours ne se limitent pas aux brochures
des offices. Qui pourrait raisonnablement penser
que le contraire soit possible ? Hélas !

Or si une littérature a encore son mot à dire
dans la formulation du monde, c'est bien une littérature
qui vient de quelque part, qui puise son originalité dans
le terreau d'une langue. La puissance et la précision
des descriptions, des critiques et du chant nous ouvrant
toutes les frontières. Les auteurs étrangers publiés
par «Marginales» explorent la diversité des territoires.
Ils dénoncent l'optimisme des fabriques à bonheur
et l'impitoyable organisation du monde. Chantant
le particularisme de chacun des caractères, ils nous donnent
à entendre le semblable et non l'identique. Ils déclinent
l'idée de communauté et de fraternité.

Le choix des textes publiés par la revue et la collection
«Marginales» reprend à son compte les intentions
de la revue
Agone « s'attacher à la rumination parce que
l'actualité est le lieu agité où se forge l'oubli; et s'inscrire
contre la satisfaction d'une modernité tristement
et bruyamment consensuelle ».

La collection «Marginales» publiera cinq ou six livres par an.
Elle s'attachera notamment à défendre la littérature
prolétarienne suédoise, riche de plusieurs auteurs injustement
méconnus en France (Eyvind Johnson, Harry Martinson,
Ivar Lo-Johansson...), mais aussi l'oeuvre magistrale
du serbe Borislav Pekic
La Toison d'or, des classiques
comme
Hommes en guerre de Andréas Latzko ou encore
des inédits
Les Derniers Jours de l'humanité de Karl Kraus
ou des oeuvres contemporaines comme
Péchés mortels
de Felix Mitterer,
Le Royaume des bois d'élans de Ingela Strandberg
ou
La Fabrique de violence de Jan Guillou.

» Héléna & Samuel Autexier