Retour page d'accueil

Les titres parus

Titre suivant

» contact :
Héléna et Samuel Autexier
Les Billardes - 04300 Forcalquier
Fax : 0492 730 028
Malle : marginales@free.fr
 

» courrier de Jules Mougin

Gazette Agone n°4

La gazette d'Agone n°4 est disponible pour diffusion
BP 70072 - 13192 Marseille cedex 20

Au sommaire :
Litterature et classes sociales par Ivar-Lo-Johansson
Voix au chapitre par Samuel Autexier
Une grève contre le travail obligatoire par Harry Martinson
Rêve et réalité du vagabond Bolle par Mona Chollet
La culture prolétarienne chez Agone
Agenda des rencontres

Contact : <info@agone.org>

Consultez les autres gazettes.
Gazette Agone n°5 (Karl Kraus, littérature et nazisme)
Gazette Agone n°6 (Borislav Pekic, Orwell, Kraus et la critique littéraire)


Littérature & classes sociales

« Tôt le matin, un dimanche de la fin de l'été 1930, on avait sonné à la porte. J'enfilai en vitesse mes vêtements et allai ouvrir. Un homme se tenait là, l'un des plus trempés que j'ai jamais vus. C'était Harry Martinson, "notre nouveau grand poète". Il était devenu en un temps incroyablement bref le poète à la mode. Ce qui pouvait peut-être le tourmenter, c'est qu'en même temps il était devenu le chouchou de la bourgeoisie, le playboy des rombières d'Östermalm, leur petit rayon de soleil. Tous le trouvaient charmant. Ses formules sur la misère du monde étaient si mal comprises et si mal interprétées qu'on les gravait comme des sentences poétiques à l'eau de rose sur les frises des cheminées des grands immeubles cossus de Strandvägen. Mais deux ans plus tôt seulement, il était logé dans un asile de pauvres. Le destin a de ces retournements... »

Ivar Lo-Johansson (1901-1990) qui fait ce portrait plein d'humour de la fulgurante ascension de Harry Martinson livrait, en 1987, quelques réflexions sur ce mouvement d'écrivains suédois issus du prolétariat et sur les enjeux toujours actuels de cette prise de parole.

En 1920, l'histoire de la littérature suédoise s'est enrichie d'un mot nouveau, celui d'écrivain prolétarien. Il est dû à un universitaire : Richard Steffen. Celui-ci n'avait aucune mauvaise intention. Il voulait simplement désigner par ce terme un certain nombre de travailleurs manuels et d'autodidactes ayant fait paraître des livres de fiction. Certains d'entre eux acceptèrent l'épithète. Mais d'autres, en particulier les poètes, la rejetèrent. Ils voulaient être de «vrais poètes». Pourtant, le terme s'est imposé et, dix ans plus tard, cette catégorie était représentée, en Suède, par au moins une vingtaine de noms ce qui commença à indisposer les représentants de la culture dominante. Les poètes n'étaient guère dangereux mais les prosateurs eurent souvent à subir de rudes attaques, lorsqu'ils n'étaient pas victimes d'une conspiration du silence encore plus fatale.

Il existait toujours en Suède un large fossé entre les classes sociales et lorsque la littérature prolétarienne se mit à menacer de prendre la place de l'ancienne littérature bourgeoise, il fallut veiller au grain. En toute hâte, on qualifia les écrivains prolétariens de communistes. Outre la pratique consistant à déprécier leurs oeuvres sur le plan esthétique, on prit l'habitude d'expliquer qu'ils singeaient la littérature soviétique. Par ignorance on avait en Suède qualifié cette tendance de « social-réalisme ». C'était une grave erreur mais elle n'est toujours pas totalement éliminée. Il n'a jamais existé, en Suède, de littérature de fiction de cette sorte, dirigée par l'État.

En Union soviétique, on parlait depuis le congrès des écrivains de 1934 de «réalisme socialiste» - et non de «social-réalisme» comme le croyait la critique suédoise. C'est Gorki qui avait utilisé cette expression, déjà en usage depuis quelques années. L'Union soviétique considérait qu'elle n'avait pas de prolétaires puisque tout citoyen de ce pays était propriétaire de son sol et de ses machines et ne pouvait donc être qualifié de prolétaire au sens strict du terme, qui implique que l'on ne possède rien. Par contre, un État capitaliste comme la Suède avait des prolétaires, ce qui justifiait qu'on y parlât d'écrivains prolétariens.

Le terme devait s'imposer dans l'histoire de la littérature. On finit certes par l'adoucir en parlant d'«écrivains ouvriers» et de «littérature ouvrière». «Écrivain prolétarien» devint une insulte et est resté péjoratif. Il était évident que la Suède avait honte de ses écrivains d'origine ouvrière. Évidemment, le fait qu'il fût difficile de préciser le contenu du mot «ouvrier» lui-même ne facilita rien. La plupart des habitants de ce pays avaient bien une occupation quelconque et la frontière entre travailleurs manuels et personnes exerçant un métier moins dur n'était pas toujours évidente. La plupart des écrivains ouvriers suédois ont d'ailleurs abandonné le travail manuel en devenant écrivains. Si en même temps ils s'adaptaient au goût du public bourgeois, ils étaient naturellement accueillis à bras ouverts de ce côté-là. Les écrivains prolétariens repentis se virent portés aux nues. Dans leurs propres rangs en revanche ils furent considérés comme des déserteurs. [...]

La Suède est le seul pays au monde à posséder une littérature ouvrière aussi abondante mais également importante sur le plan social et esthétique. On l'a qualifiée à la fois de décadence et de «plus grand événement de la littérature suédoise du xxe siècle». Pourtant, elle est encore fort peu étudiée chez nous. On a bien voulu reconnaître la stature de certains de ces écrivains pris individuellement &endash; le plus souvent ceux qui ont renié leur classe d'origine &endash; mais, en tant que phénomène collectif, on l'a le plus souvent passée sous silence ou bien dépréciée. On a fréquemment eu l'impression qu'il était impossible, pour un écrivain ouvrier, de se voir reconnaître par l'institution littéraire bourgeoise sans avoir à rougir. [...]

Pendant longtemps, la classe ouvrière n'a joui d'aucune possibilité de s'exprimer par les livres et nul ne s'attendait d'ailleurs à ce qu'elle le fasse. Personne n'aurait pensé qu'elle puisse avoir une quelconque importance sur le plan culturel car elle n'avait jusque-là laissé aucune trace derrière elle : ni châteaux, ni meubles, ni livres. On pouvait parler d'une culture paysanne, comme à Skansen par exemple, mais il ne pouvait en exister d'autre en dessous d'elle. Vers 1930 encore, les grands bourgeois des villes avaient presque peur si un ouvrier les approchait de trop près. Celui-ci représentait pour eux une espèce humaine pratiquement inconnue. Il n'y avait guère que les professions libérales (écrivains et artistes) qui aient commencé à éliminer les barrières de classe.

Un membre très cultivé des couches supérieures de la société m'a un jour demandé conseil, tout à fait par hasard, avant de faire venir un ouvrier chez lui pour réparer quelque chose : Pouvait-il rester seul avec lui dans la maison ? Devait-il lui offrir à boire ? De la bière ou bien de l'alcool ? Une canette de bière était peut-être ce qui convenait le mieux mais ne la boirait-il pas à la bouteille ? Serait-il offensant de sortir des verres ? Il est vrai qu'il ne m'a pas demandé si l'ouvrier essaierait de voler quelque chose dans l'appartement. Mais je me suis dit que, peu auparavant, la question était de celles qu'on se posait dans ce milieu. Dans les manuels de conversation en allemand ou en français que les touristes suédois emportaient avec eux on trouvait des phrases du genre : «Mes bottes sont-elles bien cirées ?» «Vous n'avez pas volé de linge, n'est-ce pas ?» [...]

De nos jours, les différences de classe existent encore, même si on ne les remarque plus aussi facilement à l'allure de chacun. L'ouvrier porte parfois des lunettes, voire, quand il s'endimanche, la même chemise bleue et cravate que le directeur de sa société. Mais ceci vaut également pour les Premiers ministres de la plupart des États africains. Comment expliquer que la chemise bleue ait connu un tel succès international ? L'ouvrier ne descend plus dans le fossé pour laisser passer son maître. Mais ses yeux peuvent toujours briller de haine. C'est le signe qu'il existe bien une hostilité, ou tout du moins une relation d'étrangeté entre les deux cultures. Chacune des deux classes a son code et celui-ci s'apprend très tôt dans la vie, sans qu'il soit besoin de mots pour cela.

Ni ma grand-mère paternelle ni mes grands-parents maternels, ni même mon père ne savaient écrire. Il n'y avait, chez eux, d'autre livre que la Bible et le psautier, qu'ils n'avaient d'ailleurs jamais lus. Nous ne recevions aucun journal. Le fossé entre riches et pauvres était tellement grand qu'on n'y pensait même pas. C'était comme la pluie et le beau temps : on n'y pouvait rien. Il en a été ainsi jusqu'à très récemment. Ce sont bien souvent les pauvres qui se sont montrés le plus conservateurs. Cela se manifestait, entre autres, par le désir de voir leurs enfants suivre leurs traces. Mes parents, par exemple, me considéraient comme un raté parce que j'écrivais dans les journaux et que, petit à petit, j'ai même tenté de faire paraître des livres. C'était se comporter de façon anormale que de ne pas suivre le même chemin qu'eux. Pendant des années, on m'a interdit d'installer une étagère à livres dans la maison, bien qu'elle n'eût que cinquante centimètres de large et ne prît guère de place. C'était le signe d'une peur de ne pas être fidèle à la pauvreté. [...]

Il n'est pas facile de savoir si, à l'avenir, il existera encore des ouvriers au sens où nous l'entendons actuellement. Quant à la littérature ouvrière, ce n'est pas une fin en soi. Mais ce n'est pas une raison pour nier qu'elle ait existé et semble même devoir continuer à exister, en dépit de circonstances plus difficiles. En revanche, il existera toujours des oppresseurs et des opprimés, dans la société. Nous aurons donc besoin de nouveaux écrivains radicaux, pour prendre la place des anciens écrivains ouvriers et inciter les opprimés à se révolter. Sur le plan technique, les outils des écrivains évolueront. Mais le sens de ce qu'ils veulent exprimer restera le même, lui.

Ivar Lo-Johansson

Traduit du suédois par Philippe Bouquet
in Philippe Bouquet (dir.),
L'écrivain et la société,
vol. 3 de La Bêche et la plume, Plein Chant, 1988.

retour en haut de page


Voix au chapitre

Harry Martinson appartient à la génération des écrivains prolétariens qui ont renouvelé les lettres scandinaves, et dont les noms - Ivar Lo-Johansson, Vilhelm Moberg, Eyvind Johnson, etc. - sont associés au grand « bond en avant » de la Suède.

Issue de la « percée démocratique », la société suédoise moderne s'est constituée dans les années 1910 autour d'une solide tradition d'engagement politique, structuré par de puissants mouvements populaires. Syndicats, mouvements d'éducation et de tempérance, Hautes écoles populaires vont contraindre le gouvernement à tenir compte des revendications du peuple et ouvrir la voie à des conquêtes sociales qui transformeront profondément le pays. Cette tradition « réformiste » va nourrir l'exceptionnelle longévité de la social-démocratie suédoise, au pouvoir sans interruption de 1932 à 1976. En outre, la neutralité de la Suède lui évite de participer aux deux guerres mondiales, lui permettant, entre 1910 et 1960, de passer de la queue du peloton des nations européennes à la tête de celui-ci sur le plan social et économique.

Né en 1904 dans une famille de petits commerçants puis abandonné à l'âge de six ans par sa mère devenue veuve, Martinson connaît la pauvreté et l'exploitation avant de s'enfuir de Suède au début des années 1920. Il navigue alors sur toutes les mers du globe, « non en dilettante, en touriste ou en simple curieux, mais en prolétaire qui joue sa vie, ses forces et tout son être aux surprises du travail et de l'aventure* ». Harry Martinson va exercer durant dix ans tous les métiers réservés aux pauvres : « mousse, chauffeur, soutier et gâtesauce à bord de dix-huit navires », il est aussi, à terre, « poseur de rails, ouvrier de plantation, vendeur de journaux, etc. » - comme il le raconte dans la courte biographie qu'il envoie à Bonniers, l'éditeur de son premier recueil de poèmes Spökskepp (Vaisseau fantôme, 1929).

Atteint de tuberculose, Martinson revient en Suède en 1927, où il décide de se consacrer à l'écriture. Il vit un temps dans la rue et fréquente la jeunesse socialiste et anarchiste. C'est alors qu'il rencontre celle qui deviendra sa femme, Moa Martinson, et il travaille un temps pour divers journaux. Écrits dans une langue surprenante, ses premiers poèmes et récits sont immédiatement repérés par une critique qui les éreinte, « effrayée par ce salmigondis planétaire de mots hirsutes, d'argots bizarres, de termes qui sentent la saumure et le goudron* ». Mais ses livres se vendent et le public le suit. C'est la période où, profitant du développement d'un réseau de bibliothèques publiques gratuites, qui entraîne une forte demande du lectorat populaire, l'édition suédoise invente le livre de poche, initié dans les années 1930 par les éditions Folket i bild et ses « livres à une couronne ». Il n'est pas rare alors, pour un pays qui compte moins de cinq millions d'habitants, que les tirages atteignent les 100 000 exemplaires. Les deux volets de son roman autobiographique, Même les orties fleurissent (1935) et Il faut partir (1936), vont bénéficier de ce contexte et connaître un véritable succès populaire, qui impose Martinson comme l'un des auteurs les plus importants de sa génération.

En 1948, lorsque paraît en Suède La Société des vagabonds, son dernier livre en prose, c'est donc un écrivain reconnu qui cherche à faire partager ses doutes et sa révolte contre une société qui génère l'exclusion. Le livre, qui s'ouvre sur la description très détaillée du métier de cigarier qu'exerce Bolle, nous plonge dans la Suède de la fin du XIXe siècle, au moment où le capitalisme pousse un million d'individus (plus d'un tiers de la population) à émigrer vers l'Amérique et jette sur les routes plus de 60 000 vagabonds : « Il n'y avait plus d'ouvrage pour eux. Le coup de main et la dextérité acquis au cours de longues et pénibles années d'apprentissage ne pouvaient plus leur servir qu'à faire de grands signes de la main. »

Si les intempéries sociales suffisent à expliquer comment on devient vagabond, ce que Martinson tente de creuser, ce sont les raisons qui poussent ces laissés-pour-compte à le rester : à devenir cet homme qui « refuse simplement les directives », un genre d'homme qui est appelé « paresseux » quand il mène « une grève purement physiologique contre le travail obligatoire conçu comme un tourment, contre une hypocrisie qui s'est donné le nom d'honneur dans le travail ». À cette charge contre la morale bourgeoise du travail vient s'ajouter la destruction du mythe romantique de la liberté du vagabond. Martinson constate en effet qu'« il n'y a pas de liberté sur les routes, seulement la perpétuelle adaptation à la peur, la sienne et celle des autres. [...] La joie de la route ne se manifeste que par bribes : quelques mètres de chemin doré, douze pas ou une portée de pierre à la fois et puis terminé ».

Extrait de la postface à "La Société des vagabonds" par Samuel Autexier.

retour en haut de page


Une grève contre le travail obligatoire

Extrait de "La Société des vagabonds" de Harry Martinson.

retour en haut de page


Rêve et réalité du vagabond Bolle

Dans la Suède de la fin du XIXe siècle, Bolle, artisan cigarier, voit son métier menacé d'extinction par l'arrivée des machines à cigarettes. Son savoir-faire devenu inutile, et parce qu'il ne peut se résoudre à aller lui aussi « prendre place dans le vacarme des usines », il se fait vagabond.

Pourquoi fait-on le choix d'une existence aussi inconfortable ? Harry Martinson, prix Nobel de littérature 1974 et lui-même ancien trimardeur (l'autre nom des vagabonds), n'a pas trop de tout un roman pour tenter de répondre à cette question. Sous les pas de ces hommes, écrit-il, « le chemin devient un fleuve de promesses qui s'engouffre par leurs yeux et ressort par leurs talons, un fleuve de promesses qui est son propre but : l'accomplissement de soimême ». Mais cette vie n'est pas avare en duretés : elle nécessite de renoncer à l'amour (ou presque) ; elle oblige à vivre sans cesse avec la peur que l'on inspire, et à subir la réprobation des habitants des maisons chez qui on mendie sa nourriture : « On disait qu'il y avait soixante mille vagabonds dans le pays et ce chiffre faisait frissonner. Mais soixante mille, ce n'est pas beaucoup sur une si grande surface. La tartine de morale distribuée avec le pain était en revanche si lourde que, si on avait pu en faire un seul bloc de pierre, elle aurait écrasé un million d'individus, à la manière d'une meule gigantesque. » Ils ont pris la route parce que, dans un monde qui marche sur la tête, ils préfèrent marcher sur leurs pieds.

C'est peut-être ce qui fait de Bolle un personnage aussi attachant et inoubliable : son refus résolu de tous les tourments dont il est possible de se dispenser. Il a fait le choix de vie qui lui paraissait le plus juste, et il ne se prive pas d'en savourer les bienfaits : « Parfois Bolle avait l'impression qu'il avait pris la route uniquement pour cela, pour que la joie d'exister lui vienne directement du soleil et de la lune. Ce qui ne lui était jamais arrivé du temps où il était ouvrier du tabac et cigarier à façon. » Mais il assume aussi avec sérénité les désagréments qu'il implique. « Je ne veux pas de ce que les gens appellent la réalité », dit Bolle pour expliquer le genre de vie qu'il mène.

La Société des vagabonds est un roman obsédé par la dialectique du rêve et de la réalité. « C'est mon jour de réalité », commente le trimardeur qui décide de s'approcher d'une agglomération pour aller mendier. « C'est mon jour de rêverie », lui répond son compagnon qui s'en abstient. Harry Martinson a des images d'une sublime ironie pour commenter les temps nouveaux qui s'annoncent en cette fin de XIXe siècle livrée à la frénésie de l'industrialisation et du progrès :« À quelque endroit qu'une légende tente de renaître, qu'il s'agît de Vikings, de fées ou de nymphes, la réalité vous sautait au visage comme les murs ambulants de l'Inquisition de Tolède et la légende se faisait toute petite, de plus en plus menue, et suppliait la réalité à genoux en disant :
- Chère et bonne Réalité, je ne le ferai plus. Je promets de rentrer dans un petit livre de contes et d'y rester. Et je promets de ne plus jamais m'aventurer au-dehors dans le but d'exister par moi-même.
Et la Réalité sera ma loi. Et la Réalité sera ma loi. Béni soit le nom du Seigneur-Réalité. »

Extrait d'un article de Mona Chollet sur "La Société des vagabonds"
paru en juin 2004 in "Le Carnet de Périphéries".

retour en haut de page


La culture prolétarienne chez Agone

Cf le catalogue d'Agone sur le site d'Athélès.

retour en haut de page


Agenda

retour en haut de page

Contact : <info@agone.org>

Consultez les autres gazettes.
Gazette Agone n°5 (Karl Kraus, littérature et nazisme)
Gazette Agone n°6 (Borislav Pekic, Orwell, Kraus et la critique littéraire)

»