Spéciale dédicace à MM. Denis Becquet, Laurence Foucaut, Alain Guénoche, Sylvain Laurens, Julian Mishi, Philippe Olivera , Étienne Pénissat, Jean-Jacques Rosat & Jacques Vialle
Résultat de l’audience du 4 décembre 2013 : plus c’est gros plus ça passe !
La décision du TGI de Marseille suite au référé demandant l’annulation de l’AG 2013 de l’Association Agone Éditeur et la convocation d’une nouvelle Assemblée générale est finalement parvenue à son destinataire le samedi 25 janvier 2014. Le juge a débouté le demandeur de sa demande estimant que ce dernier n’était plus membre de l’Association Agone Éditeur. L’avocat d’affaires qui plaidait pour l’Association a donc été suivi par le juge qui s’appuie sur l’article 16 des Statuts donnant plein pouvoir au Président plutôt que sur l’article 7 régissant les démissions pour débouter le demandeur… et cela en totale contradiction avec l’esprit de la loi 1901. Faut-il faire faire appel de cette décision qui met en péril le statut de membre d’une association, et donc la possibilité d’un fonctionnement non-capitaliste sous statut associatif ? Nous pensons que oui, notamment pour ne pas laisser les éditions Agone entre les mains de son petit patron et de son Politburo qui proclament partout que l’auto-gestion, l’engagement militant et finalement le socialisme n’engagent que ceux/celles qui y croient, en interne ceux/celles qui ont travaillé sans compter, en externe ceux/celles qui ont vendu, acheté les livres et envoyé des dons…
Depuis l’article paru cet été dans le journal Alternative Libertaire, beaucoup d’encre a coulé. La situation est toujours aussi « comique » aux éditions Agone... mais la lutte continue !
Certains disent ne pas très bien comprendre ce qui se passe chez Agone. Les choses sont pourtant simples : Agone n’est pas une entreprise mais une association.
Le conflit social qui s’est soldé par le départ de 5 salariés (sur 6) a permis d’ouvrir les yeux sur des pratiques contraires à celles affichées. En tant que membres de l’association en désaccord avec les décisions du bureau et de notre salarié "directeur", nous demandons : l’annulation de l’AG illégale du 21 septembre 2013 et la convocation d’une nouvelle AG avec tous ses membres.