Marginales

Revue de littérature et de critique sociale

© Samuel – juin 2021


Accueil du site >()Liberté pour Rouillan > Protestation contre la réincarcération de Jean-Marc Rouillan

Protestation contre la réincarcération de Jean-Marc Rouillan

lundi 13 octobre 2008

Jean-Marc Rouillan réincarcéré... pour ce qu’il n’a pas dit !

Conférence de presse et rassemblement à Marseille


Une manifestation de protestation contre l’incarcération de Jean-Marc Rouillan est prévue à Marseille le mercredi 15 octobre 2008 à 18 heures (du Vieux-Port au Palais de Justice).

Une conférence de presse aura lieu la veille, mardi 14 octobre, 11 heures à la librairie Païdos (54 cours Julien, 13006 Marseille).

Jean-Marc Rouillan a été jugé et condamné, il a purgé sa peine. Nous n’accepterons pas qu’on rejoue une deuxième fois son procès.

Après plus de vingt ans de résistance dans le système carcéral, il a intégralement respecté toutes les conditions très restrictives de sa semi-liberté. Il n’y a non plus aucun fondement juridique à exiger de lui qu’il renie son engagement politique, passé, présent ou à venir.

Nous dénonçons l’acharnement de l’État qui se poursuit par cet odieux chantage aux regrets, dont le but est de l’empêcher de parler et d’avoir une activité politique.

Le 1er octobre, suite à un entretien paru dans L’Express, le parquet de Paris a annoncé qu’il demandait la révocation du régime de semi-liberté auquel Jean-Marc Rouillan était astreint depuis dix mois, et qui devait l’amener à une libération conditionnelle en fin d’année. Cette demande doit faire l’objet d’une audience judiciaire le 16 octobre prochain. Or, une ordonnance de justice a décidé sa réincarcération « à titre provisoire », pour « éviter tout nouveau contact avec les médias et sans préjuger de la décision du tribunal ».

Sa mise en cause sur la base du prétexte trouvé par l’État n’a aucun fondement juridique. Comme Jean-Marc Rouillan l’a déclaré suite à cet entretien : « J’ai pris connaissance de la demande du parquet de Paris de la révocation de ma semi-liberté. Ma première réaction, c’est de penser qu’il s’attaque là au droit à la liberté de parole. Dans l’entretien que je vous ai accordé, je n’ai enfreint aucun des termes des quatre conditions qui régissent ma semi-liberté. Selon ces termes, je dois payer mes amendes et continuer à rembourser les parties civiles, je ne dois pas parler des faits pour lesquels j’ai été condamné et je ne dois ni porter ni détenir une arme. Si, après vingt ans de prison, on doit me coller une "perpét" pour ce que j’ai affirmé dans cette interview, cela en dira long sur l’état de la liberté de parole en France. »

Communiqué de presse du collectif de soutien de Marseille

Portfolio

SOLIDARITÉ AVEC JMR

Documents joints

Répondre à cet article


RSS 2.0 [?]

Espace privé

Site réalisé avec SPIP
Squelettes GPL Lebanon 1.9